Uncertain Ira Kane, accompagnĂ© de son meilleur ami, Harry Block, tentent de protĂ©ger cette dĂ©couverte des ambitions de lâarmĂ©e, vite alertĂ©e. Ils se heurtent Ă Allison Reed, Ă©pidĂ©miologiste gouvernementale qui entend bien les Ă©carter des lieux. Mais au final, tous devront sâunir pour combattre les nouvelles et Ă©tranges formes de vie qui se reproduisent rapidement
2020Jul 8 - [HD] 2001 : l'Odyssée de l'espace 1968 Streaming VF Film Complet | Revenu : $290,176,115. Keir Dullea, Gary Lockwood, William Sylvester, Douglas Rain
Concernant2001 lâodyssĂ©e de lâespace, le film de Stantley Kubrick on se trouve confrontĂ© Ă la suite dâun film carrĂ©ment mythologique. 2001 lâodyssĂ©e de lâespace câest dans lâhistoire du cinĂ©ma le moment oĂč le film de science-fiction jusque lĂ considĂ©rĂ© comme fantaisie pour ado boutonneux reçoit ses lettres de noblesse.
Vay Tiá»n TráșŁ GĂłp 24 ThĂĄng. Une rĂ©volution Jâai essayĂ© de crĂ©er une expĂ©rience visuelle, qui contourne lâentendement et ses constructions verbales, pour pĂ©nĂ©trer directement lâinconscient avec son contenu Ă©motionnel et philosophique. Jâai voulu que le film soit une expĂ©rience intensĂ©ment subjective qui atteigne le spectateur Ă un niveau profond de conscience, juste comme la musique ; expliquer » une symphonie de Beethoven, ce serait lâĂ©masculer en Ă©rigeant une barriĂšre artificielle entre la conception et lâapprĂ©ciation »Stanley KubrickĂ lâoccasion des 50 ans du film, 2001, lâOdyssĂ©e de lâespace a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune restauration 4k par nul autre que Christopher Nolan, le rĂ©alisateur dâInterstellar. Film culte considĂ©rĂ© par beaucoup comme lâun des plus grands chef dâoeuvre du SeptiĂšme Art, le mĂ©trage de lâamĂ©ricain Stanley Kubrick marque Ă©galement un tournant majeur dans la carriĂšre du sommes alors en 1968, soit quatre ans aprĂšs sa satire mordante anti-militariste Docteur Folamour dont il a gardĂ© un goĂ»t pour les effets spĂ©ciaux. Abandonnant dĂ©finitivement le noir et blanc pour la couleur et devenant de plus en plus perfectionniste, Stanley Kubrick prend contact avec Arthur C. Clarke pour porter Ă lâĂ©cran un projet commun. Cinq ans de tournage plus tard et avec un budget de six millions de dollars, 2001, lâOdyssĂ©e de lâespace est accueilli de façon mitigĂ©e par la critique de lâĂ©poque qui nâarrive tout simplement pas encore Ă percevoir lâĂ©tendue du gĂ©nie de Kubrick. NommĂ© quatre fois aux oscars la mĂȘme annĂ©e, il ne repart quâavec celui des meilleurs effets spĂ©ciaux, ce qui sera, dâailleurs, le seul oscar de la carriĂšre de Stanley Kubrick !!Inutile de dire que tenter une critique Ă la hauteur dâun tel monument nâa aucun sens et, pour une fois, nous essayerons simplement dâexpliquer au mieux pourquoi 2001, lâOdyssĂ©e de lâespace est non seulement lâun des plus grands films de lâhistoire du cinĂ©ma mais aussi lâun des films les plus brillants du gĂ©nial Stanley Kubrick. ArticulĂ© en quatre parties, le film de Kubrick repose sur un double postulat lâensemble doit avoir une crĂ©dibilitĂ© scientifique pour le spectateur tout en arrivant Ă retranscrire la sensation dâassister Ă un ballet dans lâ pour lâouverture, Kubrick utilise Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss tandis que la Lune, le Soleil et la Terre sâaligne dans une conjonction parfaite semblant ouvrir la voie Ă lâhumanitĂ©. Renvoyant Ă Nietzsche, Strauss suggĂšre le dĂ©veloppement de lâhomme et son destin au sein de lâunivers. Kubrick embraye logiquement sur la premiĂšre partie de 2001 oĂč, de façon trĂšs surprenante pour ceux qui pensaient voir un simple film de science-fiction, le cinĂ©aste filme des ĂȘtres simiesques en fait des Australopithecus afarensis conçu par Tom Howard, maĂźtre des effets spĂ©ciaux britannique. A la fois Ă©trange et Ă©tonnamment convaincante mĂȘme plus de cinquante ans plus tard, cette partie montre la rencontre dâune tribu proto-humaine Ă©voluant dans un dĂ©cor aride Ă lâafricaine avec le fameux Monolithe de 2001. Certainement lâune des plus grandes rĂ©ussites artistiques du siĂšcle, le Monolithe Noir sâinspire de lâoeuvre de Georges YatridĂšs. Que figure-t-il ? Câest lâune des grandes interrogations laissĂ©es en suspens par Stanley Kubrick et cela dâentrĂ©e de jeu. Incarnation du savoir absolu ? Reliquat ou sentinelle dâune civilisation extra-terrestre qui pousse lâhomme vers lâavant ? ReprĂ©sentation physique de la terreur mĂ©taphysique ? Catalyseur des pulsions humaines ? Autant dâinterprĂ©tations pour un objet finalement trĂšs simple mais employĂ© par Kubrick de façon si ambiguĂ« que le spectateur se sent Ă©crasĂ© par lâaura qui en Ă©mane. Comme pour lâintĂ©gralitĂ© du film, le Monolithe ne peut se dissocier de la musique qui le baigne. Pour incarner la pure terreur mĂ©taphysique et philosophique qui Ă©mane du BDO Big Dump Object, lâamĂ©ricain lâenveloppe par lâangoissant Requiem de György Ligeti. Il illustre ainsi le mariage absolu entre lâimage et la musique qui donne Ă 2001 son aspect total et sĂ»r, Kubrick ne peut en rester Ă la vision de singes fascinĂ©s par lâarrivĂ©e du Monolithe et, bien vite, il explique sans aucun mot lâavancĂ©e vers la violence de lâhomme, la perversion du savoir jusquâĂ ce raccord lĂ©gendaire oĂč lâos lancĂ© par le singe devient un satellite perdu dans lâespace. Ou comment rendre compte de lâĂ©volution humaine en un seul tour de magie cinĂ©matographique. A partir de lĂ , Kubrick explore lâespace avec son imposante Ă©quipe de spĂ©cialistes des effets spĂ©ciaux emmenĂ©e par le gĂ©nial Douglas Trumbull. Sur Le Beau Danube bleu de Johann Strauss, les vaisseaux deviennent des danseurs sur le fond noir piquetĂ© dâĂ©toiles de lâespace et le spectateur troque une narration parlĂ©e traditionnelle contre une musique aĂ©rienne et dĂ©licieuse. Stanley Kubrick suit dĂšs lors le Dr Heywood R. Floyd qui se dirige vers la Lune oĂč un autre Monolithe a Ă©tĂ© dĂ©couvert. Non seulement la maestria filmique du cinĂ©aste amĂ©ricain sâincarne dans chaque plan entre rotations de la camĂ©ra et travellings, mais par la mĂȘme occasion le spectateur admire une esthĂ©tique crĂ©dible, dĂ©pouillĂ©e et simplement grandiose de lâaventure spatiale. A nouveau, lâhomme rencontre le Monolithe lors dâune sĂ©quence au mysticisme incroyable qui figure presque la confrontation de lâhomme Ă Dieu au sein dâun cratĂšre lunaire oĂč le Lux Aeterna et le Requiem de György Ligeti se succĂšdent pour Ă©treindre le cĆur du sa troisiĂšme partie, 2001 se lance dans une aventure vers Jupiter Ă la recherche du dernier Monolithe en nous embarquant dans le vaisseau Discovery One aux cĂŽtĂ©s de David Bowman et Frank Poole. A nouveau, Kubrick dĂ©ploie un gĂ©nie de la mise en scĂšne hallucinant qui nâa rien perdu de sa superbe cinquante ans plus tard. Au cĆur de sa passerelle circulaire, le cinĂ©aste pose sa camĂ©ra devant lâautre immense rĂ©ussite de son mĂ©trage HAL. HAL est une intelligence artificielle qui dirige Discovery One mais aussi lâun des nombreux avatars de la sĂ©rie de super-ordinateurs HAL 9000. Avec lui, Kubrick va rĂ©ussir un tour de force monumental montrer lâessence de lâhumanitĂ© par le truchement dâune intelligence artificielle Ă la voix monocorde figurĂ©e par un simple point rouge sur une lentille noire. Devant une perspective mortelle, HAL devient purement et simplementâŠhumain ! Au cours dâune sĂ©quence mythique encore une !, Dave va littĂ©ralement tuer HAL qui le supplie de ne pas le faire. A cet instant, Stanley Kubrick capte la peur de la mort comme jamais ne lâavait fait le cinĂ©ma auparavant. Dans le silence entrecoupĂ© par les respirations de Dave, HAL, terrifiĂ©, implore celui qui vient mettre fin Ă son existence de le laisser vivre. Dave devient dĂšs lâincarnation dâun Dieu cruel face Ă une figure humaine roublarde mais Ă©minemment rĂ©aliste. 2001 franchit lĂ un nouveau le film sâaventure sur des territoires beaucoup plus mĂ©taphysiques et philosophiques dans sa derniĂšre partie oĂč Dave franchit lâinfini pour se retrouver face Ă ses crĂ©ateursâŠ.quâil ne verra dâailleurs jamais ! Kubrick use volontairement le spectateur comme il lâavait fait dans ses sorties en modules spatiaux pour partir dans une piĂšce Ă lâesthĂ©tique classieuse oĂč Dave se voit vieillir de façon accĂ©lĂ©rĂ©e. Ă nouveau, lâĂ©volution humaine se confronte Ă la mortalitĂ©. Câest certainement dans cette derniĂšre partie que 2001 sâouvre le plus aux interprĂ©tations. Câest aussi Ă cet instant que Kubrick refuse catĂ©goriquement de donner les clĂ©s Ă son spectateur pour le pousser Ă sâinvestir lui-mĂȘme dans lâhistoire. 2001 offre autant de fins quâil existe de façons de regarder un film et se conclut par un plan Ă©minemment remarquable oĂč le fĆtus humain semble aussi grandiose que le ballet des planĂštes. Lâhomme devient le centre de lâunivers, la vie retrouve sa place au centre de la comprendre lâimpact de 2001, il faudra certainement au spectateur un bagage cinĂ©matographique non nĂ©gligeable avant de le visionner mais aussi plusieurs lectures du film de Kubrick. GrĂące Ă ses effets spĂ©ciaux, le long-mĂ©trage rĂ©volutionne la science-fiction et le cinĂ©ma moderne. Il ouvre la porte Ă Star Wars de George Lucas et Ă lâAlien de Ridley Scott. Câest aussi une date importante pour Stanley Kubrick qui va dĂšs lors assumer son perfectionnisme filmique jusquâau bout et livrer monument sur monument. Pourtant, le plus remarquable avec 2001, câest quâil offre enfin une place dâhonneur au genre de la science-fiction en prouvant que celle-ci vĂ©hicule avant tout des rĂ©flexions humaines et philosophiques. Si 2001 est un grand film, câest aussi parce quâil assume totalement sa volontĂ© de regarder dans lâespace et de faire du spectaculaire sans artifice dâoeuvre absolu du SeptiĂšme Art, peut-ĂȘtre le plus grand film de lâhistoire du cinĂ©ma, 2001, lâOdyssĂ©e de Lâespace marque la consĂ©cration de Stanley Kubrick. PrĂšs de cinquante ans plus tard, le long-mĂ©trage nâa rien perdu de sa superbe et de sa portĂ©e mĂ©taphysique, ce qui constitue indĂ©niablement un tour de 10/10Meilleure scĂšne Dave va dĂ©brancher HAL
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